EP. 241 – BORIS CHARMATZ, DANSEUR ET CHORéGRAPHE, figure de la danse contemporaine

Crédits Photo : Boris Charmatz dans Somnole par Marc Domage

Abonnez-vous au podcast

« Les vestiaires, les loges, les scènes bruissent de mots. On ne fait pas de la danse sans réfléchir. » Boris Charmatz

Aujourd’hui, je reçois Boris Charmatz, danseur et chorégraphe aux 10 000 vies de danse, figure de la danse contemporaine.

A la tête du Tanztheater Wuppertal depuis 2022, il y bâtit avec Terrain – sa compagnie – un projet qui mêle l’héritage de Pina Bausch à la nouvelle création.

Il aime convoquer la danse dans des espaces urbains atypiques, la partager dans des formes participatives ; un art qu’il ne cesse de penser et d’expérimenter pour toujours mieux le réinventer.

Voir « Emmitouflé » au CND le 7 décembre.

On l’écoute avec joie.

Dans cet épisode,

Boris raconte l’absolue nécessité de la danse, les rencontres extraordinaires par la danse, le monde infini mais aussi intime qui s’est ouvert à lui, le conservatoire à Grenoble, Jean-Luc Chirpaz, l’école de l’Opéra de Paris, la danse qui bruisse de mots, un terrain inoccupé par sa famille : « un tiers espace dans le panorama des professionnels artistiques » à inventer, essayer de maintenir coûte que coûte l’activité de danse, les 70 permanents du Tanztheater, l’action dans la danse, le travail du chorégraphe pour mettre ensemble et faire, la complexité dans la danse, Dimitri Chamblas et leur duo À-bras-le-corps, la danse qui touche tellement de domaines, danser des anciennes danses et le plaisir d’improviser avec l’histoire, comme au Tanztheater, son solo Somnole et ce qu’il a autorisé, Liberté Cathédrale – le premier geste créatif sur scène pour Wuppertal, le monde que l’on fait vivre à nos enfants, être artiste complice du festvial d’Avignon 2024 et Cercles – une société dansante – un écho positif au contexte politique, être écartelé parfois entre la France et l’Allemagne, créer pour le Tanztheater, le patrimoine de Pina qui passe par son corps et qui transforme son travail, sa prochaine pièce qui sera « infestée » du travail de Pina, la jeunesse qui s’émancipe – Solène Wachter, le Musée de la Danse au CCN de Rennes, Danse élargie, une vie de danse qui est une vie infinie.