EP. 222 – SAÏDO LEHLOUH, chorégraphe,
membre du collectif fair-E
Crédits Photo : Le Kabuki – Témoin de Saïdo Lehlouh
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« La performance, le théâtre, l’espace public, pour moi, tout est théâtre à partir du moment où une personne saisit son instant d’expression. » Saïdo Lehlouh
Aujourd’hui, je reçois Saïdo Lehlouh, chorégraphe, membre du collectif FAIR-E et de Bad Trip Crew, artiste associé au Théâtre de la Ville.
Dans sa dernière pièce « Témoin », un ballet avec 20 danseurs interprètes emblématiques de la scène hip-hop, il clôture un cycle de créations initié avec « Apaches » et affirme pleinement les marqueurs de son écriture.
Tour à tour curateur, performeur, breaker, danseur ou créateur, il raconte ses vies
de danse en construction permanente et indissociables du hip-hop et du collectif.
On l’écoute avec joie,
Dans cet épisode,
Saïdo raconte Témoin, les 20 danseurs de la pièce – étoiles du hip hop, leurs gestuelles, son écriture chorégraphique, le groupe, l’écoute, les raisons d’être au plateau, le don de soi, Mehdi Baki, Raphael Stora, Johanna Faye, Jerson Diasonama, l’expérimentation, le fragile, les lieux du spectacle vivant, se saisir de l’instant, la loi de l’attraction, la curation, le besoin de se laisser du temps et de l’espace, la création comme quelque chose d’intime, qui existe déjà par l’idée traversée, le reste : de la forme, son respect pour la boîte noire, cet espace intemporel, ce qu’il déploie en tant qu’auteur : patience, écoute, poésie, finesse, toucher, son enfance entre l’Algérie et la France, la vie à Saint-Denis, le Yamakasi, les danses debouts, le break, Bat Trip Crew, se rencontrer dans l’exploit, ses signatures dans le break, le collectif FAIR-E, Claire Verlet, être associé au Théâtre de la Ville, la justesse par la sincérité, ce qu’il faut pour créer : des yeux grands ouverts.
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