EP. 240 – ambra senatore,
danseuse et chorégraphe,
Crédits Photo : Bastien Capela (Ambra Senatore)
« La danse, c’est quelque chose de précieux. Cela m’appartient. Personne ne peut me l’enlever. » Ambra Senatore
Aujourd’hui , je reçois Ambra Senatore, danseuse, chorégraphe, mais aussi femme et mère.
Dans l’espace de la danse, Ambra cherche. Le geste juste, la profondeur dans la légèreté, l’éthique, l’autre.
Avec son nouveau solo, elle affirme son désir de danser intensément pour toutes les femmes privées de liberté.
Elle raconte ici sa vie en mouvement, en Italie et en France, les questions qui guident la création, les doutes, sa responsabilité d’artiste.
On l’écoute avec joie,
La première de son solo est au Théâtre de Suresnes le 17 novembre.
Ambra est directrice du Centre Chorégraphique National de Nantes depuis 2016.
Dans cet épisode,
Ambra raconte ses années d’étude et de recherche, la pensée et la pratique ensemble, ses réflexions autour du corps, Roberto Castello, Raffaella Giordano, Trisha Brown, Steve Paxton, son rêve de redevenir interprète pour d’autres, son regard critique – sa danse formés en étant spectatrice, le Théâtre de la Ville, son travail sur la présence et la non gratuité du geste, se laisser danser, son esthétique éthique, la danse comme outil de partage et de rencontre, la responsabilité de créer avec de l’argent public, la danse qui t’appartient et que personne ne peut t’enlever, Claire Verlet, son intelligence compositrice, aimer les pièces qui se dévoilent, la notion de jeu au cœur de son travail, sa volonté de danser à fond, les femmes dans le CCN, l’importance d’éviter le replis sur un élitisme, la nécessité d’un art populaire, la paix préventive, la danse pour être avec l’autre dans un élan de vie.
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