Dans cet épisode,

Marie-Agnès raconte la danse, l’histoire d’amour de toute sa vie, son moyen d’expression intégral, elle enfant très timide et tous les vœux qu’elle faisait, la danse souvent plus comprise que la parole, le corps universel, être un caméléon, le bonheur de se décupler, d’être tellement d’autres personnages, ne pas avoir espéré ce qu’elle est devenue, sa curiosité pour les autres formes d’art, être un arbre avec plusieurs branches, être hyper discipliné, être obligée d’aimer pour danser et de toujours trouver le moyen pour aimer, le scène qui est l’espace de tous les possibles et que ce n’est pas elle justement, il y a quelqu’un d’autre – un don de dieu, le travail avec Olivier Dubois, pour se découvrir autrement, le trouble de voir la première phrase chorégraphique qui sort de son corps après 20 ans de carrière, toutes les femmes qui se sont imprégnées en elle, du Carolyn Carlson, du Pina Bausch, de Crystal Pite, mais aussi du Mats Ek ou du Pierre Lacotte pour la danse classique, la voix qui est utilisée – un nouvel exercice, le costume du samouraï et les couches et qu’elle enlève successivement, une pièce difficile émotionnellement car elle convoque beaucoup de choses, mourir sur scène, vieillir et imaginer d’autres médiums que le corps pour s’exprimer, la pédagogie, l’enseignement depuis l’âge de 18 ans et l’importance de transmettre la vérité, la patience, les efforts, entreprendre et être bon dans ce que l’on entreprend parce qu’on le fait avec le cœur.